La période de campagne a vu émerger sur internet un certain nombre de témoignages, d'archives et d'informations en vidéo qui en disent long sur le vrai visage du candidat socialiste. Etonnement, la presse les a peu relayées. Ainsi, nous vous proposons de les redécouvrir pour comprendre qui est vraiment François Hollande :
Manipulation : en 1983, François Hollande se faisait passer pour un leader de droite à la radio
En 1983, alors qu’il était directeur de cabinet du ministre Max Gallo, François Hollande s’amusait à se travestir en leader de droite, auteur d’un pamphlet contre son camp De la reconquête et appelait les radios à relayer ses mensonges. Visiblement, il avait beaucoup à faire au ministère et un travail important à mener aux frais du contribuable.
Tricherie : en 2008, Jean-Michel Apathie dénonçait la triche au Parti Socialiste
Lors de l’élection interne de 2008 au parti socialiste, Martine Aubry a été élue première secrétaire, au détriment de Ségolène Royal. Au sein du livre Petits meurtres entre camarades, David Revault d’Allones (journaliste politique en charge du PS au quotidien Libération), dénonce les magouilles internes au PS, aussi scandaleuses que courantes et admises au sein de l’équipe dirigeante. Jean-Michel Apathie interpelle Lionel Jospin à ce sujet, en 2010, sur le plateau du Grand Journal.
Paresse : En 1989, François Hollande se vantait d’être payé à rien faire lorsqu’il travaillait à la Cour des Comptes
« Si je ne faisais absolument rien à la Cour des Comptes, je continuerai à gagner 15 000 francs par mois, et 25 000 si je faisais des rapports. Mais sans forcément en faire énormément je pourrais doser mon travail, rester chez moi quand je suis fatigué, aller à mon bureau à la Cour des comptes pour passer des coups de téléphone… Bref, je serais totalement libre, je serais un vrai privilégié ».
Cynisme : en 2008, François Hollande annonce qu’il tirera un bénéfice politique non mérité de la création du RSA, avec la complicité de Martin Hirsch
Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives : « On a mis dans la loi que le RSA pour tout le monde est attribué au nom et par décision du président de Conseil général, ce qui fait que vous allez avoir deux millions de ménages pour lesquels vous n'allez rien décaisser et auxquels vous pouvez envoyer une petite lettre en disant: Cher Monsieur, j'ai l'honneur de vous attribuer… ».
François Hollande, président du conseil général de Corrèze : « La lettre ne sera pas celle-là, ce sera: Grâce à l'action du président de Conseil général (rires) et malgré une politique ignoble du gouvernement (rires)… ».
François Hollande : le cynisme c'est maintenant par ump
Retournement de veste : en 2011, François Hollande critique le taux d’imposition à 75% qu’il propose en 2012
« L'image de taux confiscatoires sur une toute petite fraction des contribuables n'aura aucun effet - on est sûr des effets de délocalisations - et ne produira aucune recette » (entretien avec l’économiste Thomas Piketty - Mediapart - janvier 2011). Quelques mois plus tard, il demande que les plus hauts-revenus soient taxés à 75%.
François Hollande : le mensonge c'est maintenant par ump
Mépris : en avril 2012, François Hollande affiche son mépris pour les Français résidant en banlieue en déclarant qu’ils ne savent pas qui est Marshall
François Hollande, à propos du plan Marshall pour les banlieues lancé par Nicolas Sarkozy « Les banlieues n’attendent pas un plan Marshall, d’ailleurs elles ne savent même pas qui est Monsieur Marshall » (Vaulx-en-Velin - 6 avril 2012)
Un responsable d’association à Drancy a tenu à interpeller Nicolas Sarkozy quelques jours plus tard, pour répondre à ce mépris de François Hollande : « Monsieur le Président, dites à François Hollande qu’en banlieue on sait qui est Marshall » (Drancy - 10 avril 2012)
Faiblesse : François Hollande déclare qu’il ne remettra pas en cause la loi sur la burqa, alors que son parti ne l’a pas voté à l’Assemblée
François Hollande n’a pas voté la loi contre le port de la burqa. Comme Nicolas Sarkozy lui rappelle ici, il était « aux abonnés absents » ce jour-là. Le groupe socialiste à l’Assemblée s’était abstenu, notamment car les amendements du SRC n'avaient pas été acceptés. Amendements qui visaient à proposer un texte quasiment vidé de son sens car très peu contraignant. En effet, si ceux-ci avaient été adoptés, il ne serait rien resté du texte :
• Remplacement de l’amende par une « médiation sociale sur les valeurs de la République »
• Limitation très restrictive des espaces concernés, au lieu de la totalité de l’espace public actuellement
• Limitation très restrictive de l’interdiction, aux seuls cas où la reconnaissance de l’identité aurait été requise pour la délivrance d’une prestation
Ainsi, François Hollande est à nouveau face à ses contradictions, car il souhaite maintenir une loi que des socialistes souhaitaient vider de son sens et qu’il n’a lui-même pas voté.
Quand Sarkozy défonce Hollande sur la burqa!!!! par Hollandefail
Moralité : Delphine Batho, porte-parole de François Hollande, occupe un logement social : les Verts dénoncent
Le 19 avril 2012, le collectif Jeudi noir dénonçait l’occupation par Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres et porte-parole de François Hollande, d’un logement social de 108 m2 à Paris, 40% en-dessous du prix du marché alors qu’elle gagne plus de 6000 euros par mois.
« C’est à chaque campagne électorale que le PS prend le risque de garder Delphine BATHO alors que ça fait longtemps qu’elle occupe ce logement social (…) Moralement, c’est indéfendable (…) Transmettez notre communiqué à François Hollande, ça les fera peut-être réfléchir » explique Julien BAYOU, bras droit d’Eva JOLY.
Exploitation : Emploi au noir, l’ancien chauffeur de François Hollande porte plainte
Deux vidéos sur Internet racontent les mésaventures de Mohamed BELAÏD (38 ans), qui aurait travaillé six mois au noir en tant que chauffeur de François Hollande au Parti Socialiste avant d’être licencié sans aucune indemnité, puis menacé par l’entourage de Faouzi Lamdaoui, chef de cabinet de François Hollande. Bien que la réalité de ces faits n’ait pas encore été prouvée par la justice, le Sunday Times a consacré un long article à cette affaire, sans aucune reprise dans la presse française...
La justice aurait été saisie de ces faits mais ne s'est pas prononcée à ce jour.
: ce que les journalistes étrangers pensent de François Hollande
Lors de la conférence de presse de François Hollande du 25 avril 2012, la presse étrangère a exprimé des craintes à son égard : tandis que le journaliste japonais décrit François Hollande comme trop « enfermé dans le cadre franco-français », le journaliste allemand se demande si le candidat socialiste arrivera à s’entendre avec la chancelière, dans la mesure où « son programme est en contradiction avec ce que veut Mme Merkel ». Enfin, la journaliste chinoise lui décerne la palme d’or de l’esquive, pour avoir réussi à échapper à la question taboue d’une éventuelle rencontre avec le Dalaï-Lama.
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Inexpérience : Bernard Tapie met en garde contre le manque d’expérience de François Hollande
« [Un homme normal] Vous croyez que c’est de cela dont on a besoin ? On est malade dans le monde (…) pour l’instant il y a deux mecs qu’on entend, c’est Obama et Sarkozy ! Vous voyez Hollande là ? Parler de quoi et avec qui ?».
Scandale : L’équipe de campagne François Hollande fête l’anniversaire de Julien Dray, député PS, avec Dominique Strauss-Kahn, dans un lieu douteux de la rue Saint-Denis :
Pour fêter l’anniversaire du député PS Julien Dray, de nombreux socialistes se sont réunis au bar « J’ose », parmi lesquels Manuel Valls, Ségolène Royal, Pierre Moscovici, mais aussi DSK. Suite aux affaires Nafissatou Diallo et Tristane Banon et à quelques jours du second tour, faire la fête dans un bar sulfureux de la rue Saint-Denis n’est-il pas déplacé et indécent de la part de l’équipe de campagne de François Hollande ?
J’Ose - Restaurant Tendance et Bar Club à Paris... par Citiscreen
La France Forte