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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 06:02

TGV_1256.jpgMême si la satisfaction est évidente, car le Fonds de solidarité territorial (FST) est attribué aux communes traversées par la LGV dans des conditions correctes, il n'empêche que la grogne est en train de monter du côté des maires, très perceptible jeudi 29 mars à la dernière réunion de l'Association de défense intercommunale du Sud- Charente (Adisc).

Les montants potentiels attribués aux communes vont permettre à ces dernières, seules, voire à plusieurs ou à l'échelle de la Communauté de communes, d'envisager des projets structurants pour leur territoire, sachant que toutes les aides cumulées ne pourront atteindre que 80 % du montant des travaux. La décision finale de calcul du FST est acceptée par tous ; la prise en compte de la population impactée par la gêne ne représente que 10 % de la valeur du FST, le reste étant calculé sur les kilomètres traversés.

Travaux déjà démarrés

Marie-Line Reynaud, députée de la Charente, présente à la réunion de l'Adisc a remercié l'assemblée, invoquant le fait que cette victoire était le fait du cumul des énergies et actions communes de ces cinq dernières années. Selon elle, l'attribution du FST est « une grande victoire pour le monde rural ». Mais la redevance pérenne ne doit pas en être oubliée pour autant, car son utilité se fera ressentir rapidement pour des remises en état du territoire.

Satisfaction mise à part, les travaux ont déjà démarré, et là les problèmes sont arrivés. L'état des lieux des chaussées n'est toujours pas fait car le Conseil général attend les informations de la part de Cosea, qui conçoit et construit la lGV, pour établir les conventions.

Dialogue difficile

Les engins de chantier sont déjà à l'œuvre, et les limitations de tonnage pas toujours respectées. La gêne et donc la grogne sont grandissantes. Les communes craignent des difficultés à venir lors de la remise en état des routes.

L'alimentation en eau pour la réalisation des ouvrages d'art a été évoquée, avec les craintes de pompage et surtout de forages nouveaux. Tout n'est pas clair, les élus veulent que des précisions soient rapidement apportées, mais le dialogue semble très difficile avec le concessionnaire. L'entretien, lorsque tout sera terminé, inquiète aussi. Qui fera quoi ? Autant de questions sans réponses clairement définies dans le détail.

En conclusion de cette réunion, il ressort la volonté de tous de continuer à être vigilants dans les mois et années à venir.

Le Sud Ouest

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