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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 06:46

groupe-15.jpgA l’occasion de la séance plénière du Conseil régional, qui se déroule toute la journée aujourd’hui, les élus ont été amenés à se prononcer sur le compte administratif 2010.

Ce document est un bilan annuel des politiques menées par la collectivité régionale et est supposé nous donner la réalité des dépenses effectives par rapport aux annonces faites lors du vote du budget. C’est là que le bât blesse !

La Région n’a de cesse de nous annoncer un taux d’exécution de 90%. Ce qui voudrait dire qu’elle tient ses engagements à cette hauteur.

Mais il s’agit là d’un tour de passe-passe qui ne trompe personne : la réalité est que ce taux est de 85%. Ce décalage peut paraître infime mais, traduit en espèces sonnantes et trébuchantes, ce sont plusieurs millions d’euros qui manquent à l’appel.

La Région n’a eu de cesse de nous annoncer des « grands plans » depuis mars 2010 : plan sur l’environnement, sur la formation professionnelle, sur l’enseignement supérieur et le recherche, sur l’économie… Autant de schémas assortis de centaines de millions d’euros qu’on a du mal à retrouver sur le terrain.

On s’étonne d’ailleurs que ce soient précisément les domaines où la majorité régionale s’enorgueillit le plus de ses actions que le bilan est faible :
- L’action sociale : 70% d’exécution des promesses
- L’environnement : 72% d’exécution des promesses
- Les transports : 78% d’exécution des promesses

Un chiffre ne trompe pas : en 2 ans, le montant consacré aux politiques territoriales a diminué de 10M€. Ce sont autant de subventions, d’aides dont les collectivités ne bénéficieront pas pour développer leurs territoires.

On s’étonne aussi que la situation catastrophiste, que Martin Malvy et sa majorité n’ont cessé de nous annoncer, ne soit pas tout à fait au rendez-vous de leur espoirs s’agissant de l’accompagnement de l’Etat. Ce dernier a même augmenté ses dotations de 70M€ en 2 ans.

La majorité régionale va donc devoir trouver un nouveau bouc-émissaire pour expliquer sa politique de restriction budgétaire vis à vis des associations, clubs de sport, communes…

Osons Midi Pyrénées
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