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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 07:40

TGV_487.jpgLGV, sécurité, venue du PSG, agriculture… tour d'horizon en compagnie de Bernard Schmeltz. Le préfet formulait hier soir ses vœux devant un parterre d'élus, chefs d'entreprise et responsables d'associations.

La semaine passée, vous avez « réceptionné » quelques dizaines de tonnes de fumier d'agriculteurs protestant contre le frein mis au développement du photovoltaïque. Que leur dites-vous aujourd'hui ?

Bernard Schmeltz : « En premier lieu, j'ai demandé au ministère que, pour les dossiers d'installations de bâtiments agricoles photovoltaïques touchés par le moratoire, les critères soient assouplis. Cela concerne une vingtaine de dossiers. J'observe aussi que les services de l'État n'ont pas mis de frein au développement du photovoltaïque à usage agricole. Nous avons accordé 96 permis de construire, nous n'avons refusé aucune autorisation pour les serres… Toutefois, le contexte national veut que le gouvernement ait cherché à freiner cette bulle spéculative en décidant de ce moratoire jusqu'en mars. Si rien n'était fait, l'impact sur l'environnement était inévitable, comme l'étaient aussi les conséquences sur la facture de l'usager. D'autres pays ont aussi, en Europe, mis ce type de mesures en place. »

Photovoltaïque encore : quelle est votre position sur les projets de fermes solaires ?

« Le département est pilote en Aquitaine dans la mise en place d'une doctrine particulière concernant ce sujet. Clairement, pas de fermes solaires sur de bonnes terres, et pas de déboisement pour les installer

[…] Concernant le projet pressenti sur le lac de Tombeboeuf, les avis négatifs sont majoritaires, et c'est plutôt non de ma part. Pour Moncrabeau, le dossier est à l'instruction, je réserve ma réponse. » Des conflits émergent entre riverains et promoteurs d'installations agricoles comme les poulaillers. Où est le curseur d'un préfet dans ce domaine ? « Je soutiens clairement les professionnels agricoles. Il ne faut pas habiter à la campagne si on ne supporte pas les odeurs, la poussière, les nuisances. Je dis aux rurbains qu'ils doivent aussi accepter de vivre à la campagne. Dès lors que les projets respectent les règles, la préfecture ne s'oppose pas à leur implantation. Mais ceci dit, si nul n'est censé ignorer la loi, je comprends qu'on peut s'y perdre. J'ai demandé à mes services de faire preuve de pédagogie, d'expliquer les règles. » Au chapitre des transports, confirmez-vous une étude des pouvoirs publics pour la mise en place de la ligne à grande vitesse sur les voies existantes ? « (sourires) Clairement, non. Mais, dans les premiers temps des rencontres avec les opposants, ils faisaient régulièrement la remarque concernant les éléments apportés par Réseau Ferré de France sur ce point. J'ai donc écrit au préfet de région pour lui demander que RFF réactualise son argumentaire, avec de nouveaux chiffres. Décemment, on ne peut pas imaginer que l'État se tire une balle dans le pied en demandant une contre-étude de cette nature. » C'est à la fin 2012 que l'enquête publique sera lancée pour la LGV. Saura-t-on à cette époque si la gare sera rive gauche ? « J'ai demandé que soit rapidement clarifiée la question de cet équipement. Il faut avancer sur la localisation sans prendre en compte le point du pont de Camélat. Pour ce barreau routier lié à la rive gauche, le tour de table financier n'est pas bouclé. Il faut alors séparer les deux questions. » Vous êtes responsable de la sécurité publique et à ce titre, quelles mesures avez-vous l'intention de prendre pour l'éventuelle venue du PSI à Agen. « Ce n'est pas l'équipe parisienne qui m'inquiète, encore moins les Agenais. Il existe à ce jour une procédure propre à la fédération et si la décision aboutit à un match à Agen, nous prendrons des précautions, dont des renforts de forces de sécurité. J'ai demandé aussi au club et à la ville de faire en sorte de ne pas mélanger les supporters. Je dois prévenir tout risque de dérapage. »

Bernard Schmeltz doit s'exprimer sur la nouvelle carte intercommunale dans le département dans quelques jours.

La Dépêche du Midi du 150111

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