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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:21

TGV 150Les grands élus du Sud-Ouest sont à nouveau au front sur la participation des collectivités au projet.

Lundi dernier, Pierre Camani, le président du Conseil général du Lot-et-Garonne, a remis la pression en indiquant que sa collectivité ne financerait pas, demain ou plutôt après-demain, la construction de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Il estime qu'elle n'aura pas les moyens de contribuer, à hauteur d'une centaine de millions d'euros, à un projet « qui n'est pas de sa compétence ». Il est suivi par Philippe Martin, le président du Conseil général du Gers, qui renonce par avance à tout financement entre Bordeaux et Toulouse. Tandis que le Lot-et-Garonne honorera son engagement de 34 M€ sur le tronçon Tours-Bordeaux. Il n'en fallait pas plus pour que Martin Malvy, le président de la Région Midi-Pyrénées, sorte du bois.

La menace de Malvy

« Nous ne financerons pas les 200 millions attendus des collectivités locales de notre région sur la Tours-Bordeaux pour suppléer d'éventuelles défections aquitaines sur le Bordeaux-Toulouse », a-t-il déclaré hier à « Sud Ouest ». Alors que les calendriers de financement sont distincts. Rappelons que Martin Malvy a déjà réservé 30 % de sa participation sur Tours-Bordeaux tant que les travaux de Bordeaux-Toulouse ne seront pas engagés. Alain Rousset a quant à lui appelé « à raison garder », défendant l'intérêt général « de ce projet du siècle ». On ne saura qu'en 2015 le mode de construction des prolongements de la LGV au sud de Bordeaux. C'est alors seulement que seront prises, ou non, les décisions de financement public.

Le Sud Ouest

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