« La France est face à un choix historique, elle n’a pas droit à l’erreur » Nicolas Sarkozy, sur France 2
Dimanche 29 avril au journal télévisé de 20h de France 2, Nicolas Sarkozy s’est livré à Laurent Delahousse, au cours d’une interview très humaine.
« Une épreuve de vérité »
Interrogé sur son état d’esprit durant cette campagne, Nicolas Sarkozy a répondu qu’il était avant tout serein et empli d’une force de conviction, qu’il s’agissait d’une « épreuve de vérité » et que son atout par rapport à sa précédente campagne était avant tout « l’expérience d’une fonction à nulle autre pareille ; aujourd’hui je suis beaucoup plus préparé à exercer ces fonctions que je ne l’étais il y a cinq ans ».
Le Président a déclaré avoir été particulièrement touché par la confiance accordée par plus de 27% des votants le 22 avril dernier pour le premier tour de l’élection présidentielle, et ce, malgré un mois de campagne à neuf contre un : « ce n’est pas parce que je suis Président de la République, que je ne suis pas moins un être humain avec des sentiments ». Il en a profité pour rappeler que les Français étaient un peuple libre et frondeur, qui ne se laissait pas dicter ses choix : « ils peuvent être impatients, ils peuvent être exaspérés (…) mais ils sont très lucides (…) on ne peut pas leur raconter d’histoires ».
« Rien n’est jamais acquis »
Nicolas Sarkozy a expliqué qu’il s’était lancé dans cette campagne, après avoir beaucoup réfléchi, car il sentait que la France était à un tournant de son Histoire : « Je ne veux pas que mon pays se trompe, parce que j’ai des choses à lui dire et à lui proposer, parce qu’on ne peut pas faire des choix que personne au monde ne fait, parce que c’est trop grave, parce qu’il y a trop de choses qui se jouent ».
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La France Forte