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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 10:28

TGV 1253Les conseillers généraux d'opposition, Jean-Jacques Lasserre et Max Brisson réagissent aux déclarations du ministre Jérôme Cahuzac.

L'ancien président Modem du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, président du groupe Forces 64, Jean-Jacques Lasserre et Max Brisson, chef de l'opposition UMP, ont réagi à l'intervention de Jérôme Cahuzac, ministre délégué au budget, qui a émis des réserves concernant la poursuite des projets Ligne à Grande Vitesse (LGV). Et donc à propos de la LGV Tours-Bordeaux-Espagne.

« C'est un nouveau coup porté aux dessertes du Béarn et du Pays basque, a déclaré Jean-Jacques Lasserre. Un nouveau coup porté à notre collectivité départementale qui a déjà engagé des sommes colossales pour le financement du tronçon Tours-Angoulême-Bordeaux. 100 millions d'euros au total dont 22 millions pour l'année 2012. »

« Je renouvelle donc au président du Conseil général ma demande de suspendre immédiatement la contribution de notre collectivité à la ligne Tours-Bordeaux tant que le désenclavement du Béarn et du Pays basque ne sera pas définitivement engagé, ajoute l'ancien président du parlement de Navarre.

Doute sur Bordeaux-Espagne

Max Brisson rappelle que cette participation avait pour corollaire « la garantie d'un prolongement au-delà de Bordeaux, garantie qui ne semble plus acquise aujourd'hui. L'exécutif départemental doit donc prendre ses responsabilités et agir face à ce désengagement de l'État. »

Le conseiller général UMP de Biarritz-ouest, s'étonne du « manque d'opiniâtreté et de pugnacité du président de Région, Alain Rousset, à défendre un dossier qu'il a pourtant porté avec force durant des années. N'était-il pas d'ailleurs un élément central de sa campagne électorale en 2010 ? »

La possibilité de voir le Béarn et la Bigorre ne pas être desservis réveille aussi le courroux de l'association Béarn Adour Pyrénées (BAP) qui la juge « inacceptable ».

« Pendant 30 ans, nous avons attendu une desserte routière digne de ce nom et l'avons obtenue depuis seulement 18 mois. Et pour remerciement de notre sacrifice, de notre compréhension et de notre patience, nous apprenons que dans le domaine de la desserte ferroviaire à grande vitesse, pour des raisons qui ne nous sont pas imputables, nous risquons de ne rien avoir. »

L'association appelle toutes les personnes « que cette situation indigne » à se manifester auprès d'elle.

Le Sud Ouest

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