Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 06:27

TGV_994.jpgDe novembre à janvier les installations de génie civil vont voir le jour sur 3 hectares à Clérac pour la réalisation des infrastructures durant 3 ans.

Dans les toutes prochaines semaines, dès novembre et jusqu'à la fin janvier, vont être mises en place les installations du chantier de génie civil pour la ligne à grande vitesse proprement dite.

Une réunion à Clérac, mardi soir, a permis de prendre la mesure de ce qui va réellement se passer sur le terrain, un site de 3 hectares précisément. Ces installations se composeront d'ateliers pour l'entretien des engins de terrassement et le lavage, de cantonnements pour les ouvriers (vestiaires, réfectoire, sanitaires), d'un laboratoire pour étudier les sols, les granulats, d'un bassin de décantation pour les eaux de surface qui seront traitées et de bureaux. Ici, travailleront 250 personnes en période de pointe, salariés de Cosea (1), sans compter les sous-traitants, les transporteurs et autres (environ 400 personnes au total).

Génie civil pendant 3 ans

Ces installations de génie civil serviront pendant trois ans (jusqu'en 2015), à réaliser les infrastructures nécessaires au passage du train comme les terrassements, les assainissements, les rétablissements routiers, la création de ponts-rails ou de ponts-routes (sur ou sous lesquels le train passera). C'est ce qui prendra le plus de temps sur ce chantier LGV.

Comme l'indique Anne Mériglier, responsable des études et de la concertation pour la Charente-Maritime et la Gironde (2), « sur les 20 kilomètres de ligne en Charente-Maritime, Clérac est la commune la plus concernée avec 9,6 kilomètres de ligne et les sept franchissements routiers » (3).

Le début des premiers travaux n'est pas envisagé avant le printemps 2012, d'autant que des procédures administratives sont encore en cours. Dans les terrassements sont également prévus des moëllons, des protections acoustiques, une mise en paysage par un professionnel de renom, car la ligne passera environ à 300 mètresdes premières maisons et à 600 mètres de la mairie, au centre du bourg. « Nous sommes soumis à une obligation de résultats pour limiter les nuisances sonores à 60 décibels le jour, soit le niveau sonore d'une conversation, et à 55 décibels la nuit », ajoute Anne Meriglier.

Ce que l'on sait aussi, c'est qu'une partie de la voie ferrée non électrifiée Clérac - Saint-Mariens (Gironde), qui sert essentiellement au transport des produits finis de l'usine d'argile blanche AGS, devra être déplacée d'une cinquantaine de mètres sur une distance d'1,8 km. « Parce que cette partie de ligne se trouve sur l'axe de la future LGV », précise Patrick Germain, responsable Travaux sur 30 km (20 en Charente-Maritime et 10 en Gironde jusqu'à Cézac).

Pour le maire Guy Pasquier, « c'est le coup d'envoi. Tout cela devient réalité ».

Outre la base de génie civil, une base de travaux sur 2 hectares, nécessaire à la réalisation des équipements ferroviaires proprement dits (rails, traverses béton, ballast, caténaires), va être installée en 2014-2015.

Une sous-station électrique verra également le jour en 2016 pour transformer le courant électri-que EDF de 400 000 volts en 25 000 volts, pour l'alimentation des caténaires.

(1) COSEA, Conception et construction de la Ligne sud Europe Atlantique. (2) En présence également de son adjoint Jérôme Morin ; Pascal Buchaillot, Direction Opérationnelle secteur Sud. (3) La ligne passera aussi par Montguyon, Neuvicq, Boresse-et-Martron et Saint-Martin-d'Ary.

Le Sud Ouest
Partager cet article
Repost0

commentaires