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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 11:38

TGV_919.jpgC’est un véritable pamphlet contre la grande vitesse ferroviaire que va sortir le 22 septembre l'édition Cherche Midi, le jour même du 30° anniversaire de la première ligne entre Paris et Lyon. « FGV, faillite à grande vitesse« , signé du journaliste Marc Fressoz, montre (selon l’auteur) comment l’Etat fonce (très vite) droit dans le mur. Un réseau RFF endetté et que les péages ne peuvent pas renflouer, un TGV dont le coût met en danger le bon fonctionnement du reste du réseau (1 usager SNCF sur 10 seulement utilise le TGV), et une ouverture des rames à la concurrence qui ne manque pas d’inquiéter. Marc Fressoz était invité du 12-14.

Bravo pour ce cri d'alarme. Le rail français coûte 12 Milliards € par an aux contribuables, soit l'équivalent du budget de l'Education Nationale pour les écoles primaires. 2% seulement des transports quotidiens effectués par les français sont sur des distances supérieures à 50 km. Le programme de développement TGV LGV qui englouti des centaines de milliards € n'a de durable que les profits tirés par les actionnaires du BTP et de l'industrie ferroviaire sur le dos des contribuables ... et cela avec la bénédiction des responsables politiques de tout bord !

Un billet de train payé 25 € par l'usager coûte en réalité 100 €, 75 € sont payés par le contribuable.

La réalisation d'une LGV est une catastrophe environnementale à cause des contraintes de rectitude qu'elle implique : un sillon de 150 m de large en moyenne en une succession de remblais et de déblais de plusieurs dizaines de mètres de hauteur, une barrière environnementale infranchissable ... traité régulièrement avec des tonnes de pesticides désherbants, et ce n'est pas les quelques passages à faune qui peuvent compenser ce préjudice.

A la veille de l'ère post nucléaire et post pétrolière, ne serait il pas plus judicieux d'utiliser au mieux le réseau routier existant notamment par des transports en commun par car, nettement moins coûteux, et équivalent en terme de consommation d'énergie, et de risque d'accident que le train ?

Le développement sans fin de la mobilité n'est de toute façon pas durable ... la solution est dans le développement de la résilience territoriale et donc de la libération progressive des contraintes de transport.

 

LGV Poitiers Limoges

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