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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 18:08

TGV_1231.jpg« Notre volonté est ferme et claire, nous attendons le début des travaux pour 2017 ». La phrase est signée Martin Malvy, président de l’association TGV Sud-Ouest. Entouré des deux vice-présidents de l’association, Pierre Izard, et Pierre Cohen, ainsi que de Didier Gardinal (CCIR), le président de Région a réaffirmé ce mercredi son ambition pour la ligne grande vitesse Sud-Ouest malgré de sérieuses menaces sur le financement du projet.

C’est lors d’une conférence de presse précédant l’assemblée générale de l’association que Martin Malvy, Pierre Cohen, Pierre Izard et Didier Gardinal ont tenu à un faire un point sur la LGV. Les trois premiers ont écrit hier au Premier ministre François Fillon « pour obtenir la garantie que quand la LGV sera à Bordeaux, le tracé Bordeaux-Toulouse soit aussi réalisé » a expliqué Martin Malvy. « Car nous sommes légitimes à avoir des craintes » a-t-il ajouté.

Des craintes qui portent sur le montage financier depuis que les départements du Gers et du Lot-et-Garonne se sont retirés du projet. Pierre Izard a tenu a préciser qu’aucun jugement n’était porté sur ces collectivités, « qui sont dans des situations économiques et financières difficiles » mais il a été ferme : « Nous ne pouvons nous substituer à elles».
Autrement dit, l’Etat doit prendre en charge la part des collectivités qui se désistent. Le Lot-et-Garonne devait participer à hauteur de 90 à 100 millions d'euros au financement de la ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux. Le Gers, quant à lui, s’était engagé pour 8 millions d’euros.

Pas un sous de plus

Pour Pierre Cohen, malgré les menaces qui pèsent sur le financement du projet, Toulouse « ne peut pas se passer de la LGV, c’est un maillon indispensable pour notre développement économique et culturel ». Deux solutions ont donc été évoquées par Martin Malvy : « soit on arrête de financer le tronçon Tour-Bordeaux mais on prend intégralement en charge la ligne Sud-Gironde Toulouse, soit on continue à payer le tronçon Tours-Bordeaux mais c’est une avance que la région Aquitaine remboursera sur le Bordeaux-Toulouse ». Les deux phases de travaux sont d’un montant équivalent, environ 240 M€.
Ce qui est sûr, c’est que Midi-Pyrénées, comme le département de Haute-Garonne ne veut plus mettre un sous de plus sur la table. Selon Martin Malvy, la part de la région est passé de 400 M€ à 800M€ depuis le début du projet et la part du département à doublé également, passant à 400 M€. « C’est l'argent du contribuable qui n’est pas investit autre part » a rappelé Pierre Izard qui a par ailleurs avoué que son enthousiasme était « en péril, devant les obstacles, toujours plus nombreux ». A noter que Didier Gardinal a lui aussi écrit au Premier ministre, séparément, en lui envoyant une maquette de TGV « qui trouvera place sur son bureau, je l’espère » pour lui signifier « pensez à nous » !

Dans un communiqué ce soir, les élu-es d’Europe Ecologie – Les Verts au Conseil Régional de Midi-Pyrénées font savoir qu'ils "partagent bien évidemment avec l’association « TGV Sud-ouest » le souhait qu’un train à grande vitesse arrive en gare de Toulouse-matabiau. Mais la fin ne justifie pas les moyens. Créer une nouvelle ligne à grande vitesse – sur l’axe Tours-Bordeaux-Toulouse - n’est pas raisonnable financièrement."

Objectif News

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