Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 06:12

TGV 150Le gouvernement pourrait faire passer d'autres projets de ligne à grande vitesse (LGV) avant celui du Sud-Ouest si le financement nécessaire pour Tours-Bordeaux n'est pas réuni. «Si la mobilisation collective - état, collectivités locales, etc. - n'arrive pas à être suffisante sur l'ensemble du projet, il y a des projets, eux, qui sont prêts. Donc, à un moment donné, l'état devra apprécier s'il fait passer d'autres projets avant celui du Grand Sud-Ouest», a assuré Henri-Michel Comet, préfet de la région Midi-Pyrénées.

Il n'a pas précisé quels projets seraient susceptibles de prendre le pas sur la ligne Sud-Europe Atlantique. Mais ses propos interviennent à un moment où des collectivités rechignent à contribuer au financement, compliquant la tâche du gouvernement censé rendre une décision sous peu. «La question est finalisée en ce moment», a confirmé Henri-Michel Comet.

La future LGV mettrait Bordeaux à un peu plus de deux heures de Paris (soit un gain de 50 minutes), peut-être en 2017. La ligne (dans la continuité de la ligne existante Paris-Tours) serait prolongée ultérieurement de trois branches distinctes: vers Toulouse et le Pays basque espagnol à partir de Bordeaux, vers Limoges à partir de Poitiers. C'est à ce titre que les collectivités de cinq régions sont appelées, dans le cadre d'un partenariat public-privé d'une ampleur exceptionnelle, à participer au financement de Tours-Bordeaux, un projet chiffré à 6,7 milliards en euros constants 2009.

Mais les collectivités négocient âprement leur participation, quand elles ne la refusent pas, au point de susciter l'inquiétude quant à la réalisation même du projet. La présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal (PS), vient de redire son refus de cofinancer. Elle consent seulement à accorder un prêt remboursable à l'état.

 

La Charente Libre
Partager cet article
Repost0

commentaires