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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 07:25

TGV_612.jpgLe nouveau président de l'association DSA invite à une vraie concertation autour du passage de la LGV.

L'association Pour demain Saint-André (DSA) élisait un nouveau bureau lors de sa dernière assemblée générale. Après quatre ans de présidence, David Gautier a laissé la place à Cédric Chaubaron : « J'habite Saint-André depuis dix ans et suis engagé auprès de Pour Demain Saint-André depuis sa création car je pense que les querelles partisanes n'aident pas à avancer et que le clivage droite-gauche n'est guère pertinent à l'échelon local, explique-t-il.

Quatre ans d'existence

Directeur de campagne lors des dernières municipales, Cédric Chaubaron est par ailleurs ingénieur territorial à la mairie de Bordeaux. Deux nouveaux entrent au bureau : Christophe Papegaey (trésorier et secrétaire adjoint) et David Coquart (trésorier). David Gautier et Stéphane Massias changent de poste et deviennent vice-présidents.

Si le bureau de l'association est remodelé, le programme, lui, ne change pas. « Nous fêtons nos quatre ans d'existence et sommes toujours la première force d'opposition du canton », souligne Arnaud Bobet. Menant au Conseil municipal ou au sein de l'association le même combat contre la ZAC de Bois-Milon (trop de logements, trop peu de services et d'emplois) et contre le projet actuel d'implantation de la LGV. « Sur le sujet, indique Cédric Chaubaron, nous avons une démarche proactive depuis des années : nous avons sollicité des rendez-vous auprès de tous les intervenants, RFF, Vinci ou Lisea. » « À tel point, complète son collègue Francis Benessis, que c'est nous qui les avons informés de certains des projets municipaux comme La Barotte, Bois Milon ou la ZAC d'Aquitaine ! La croisade toute récente de la Fecti dirigée par Laurent Ricci, est une posture purement électorale. »

Autre reproche à l'attention du maire : le manque de concertation sur le dossier. « Le maire s'enorgueillit d'être revenu à l'avant-projet, mais celui-ci n'est pas bon, notamment en ce qui concerne les nuisances sonores et l'engorgement des axes de circulation. Il est temps de penser le passage de la LGV à l'échelle d'un territoire plus vaste que celui de la commune où transitent tous les flux vers le Libournais ou le Blayais. »

DSA demande donc une concertation urgente de tous les partenaires : la CdC, le Pays, les associations, le sous-préfet, le Conseil général et régional, RFF, ASF, Lisea. Et a d'ailleurs adressé un courrier à la ministre de L'Écologie, du développement durable et des transports pour l'inviter à organiser cette table ronde.

Si elle avait lieu, DSA a d'ores et déjà une liste de propositions à faire : mise en service des bretelles de services transformant le demi-échangeur 40b en véritable échangeur complet bidirectionnel, étude d'un autre échangeur pour desservir le quartier de Bois-Milon, passage en inférieur sur la ligne classique Bordeaux-Nantes en remplacement du passage à niveau, réflexion et étude phonique sur l'avenir de la ligne classique et prise en compte de la ZAC de la Garosse.

DSA organise une soirée débat le 1er avril à 20 heures, salle du Mascaret sur le thème : « La LGV est là, comment vivre avec ?»

Le Sud Ouest du 170311
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